Chérie, veux-tu m’encager ?

1.La tisane

L'homme se tenait debout, nu, devant les deux femmes assises dans le canapé.

La KH à son amie: "Tu vois, c'est ce dont je te parlais. C'est ça une cage de chasteté".

L'amie regardait attentivement le sexe emprisonné de l'homme dans une "zz cage" sur mesure : "Mais çe ne fait pas mal ?"

L'homme : "Non pas du tout, c'est même très agréable à porter. Et ça donne un sentiment d'appartenance merveilleux."

La KH à l'homme : "Chéri, vas nous apporter nos tisanes, tu seras un ange." Il s'exécuta aussitôt.

-Tu vois, il obéit sans broncher.

L'amie : "En effet. Je suis conquise". Elle regardait le petit cul de l'encagé s'éloigner le sourire aux lèvres et les yeux brillants d'envie.

Lucie s'excusa auprès de son amie Lina: "Je m'absente un instant , j'ai une consigne à donner à mon mari", qu'elle s'empressa de rejoindre dans la cuisine.

-Chéri tu as fais grand effet à mon amie et son regard sur toi fait ton oiseau frétiller, tu sais que cela m'excite, bien que je préfère qu'il s’agite grâce à moi. Je vais donc te rappeler que tu ne dois être excité que pour moi , lui dit-elle en le caressant du bout des doigts.

Vincent frétille de plus belle parce qu'il aime quand Lucie le caresse du bout des doigts. Il a soudain peur de couler et se concentre pour ne pas laisser perler l'oiseau.

Il demande alors à sa femme : "Mais chérie, pourquoi m'avoir présenter à ton amie ainsi vêtu ?''

-Je voulais juste lui montrer pourquoi je suis autant épanouie, mais ce n'était peut -être pas une bonne idée, en attendant ressaisis-toi si tu ne veux que je retarde ta libération qui est prévue pour ce soir.

-Ah je ne savais pas que tu avais prévu de me libérer ce soir. Je vais me ressaisir et être aussi serviable et obéissant que possible, retourne tranquillement dans le salon, je vous apporte votre tisane. J'espère que ton amie a compris pourquoi tu étais aussi épanouie et que ça lui a donné envie de vivre la même chose. Est-ce que je reste nu pour le reste de la soirée ?"

-Je ne sais pas si Lina va enfin encager son mari qui ne peut s'empêcher de mettre ses yeux sur mon décolleté à chaque fois qu'il me voit, Paul m'a même demandé si je portais cette clé depuis longtemps, c'est vrai que depuis qu'il fait beau , elle n'est plus cachée par mes foulards. Je vais vivement conseillé à mon amie de franchir le cap, elle n'en sera que plus heureuse.

Elle quitte la cuisine, se retourne et dit à son bien aimé "couvres-toi maintenant, si tu t'enrhumes, je vais devoir jouer les infirmières, je préfère cela dans un autre contexte .

Il obtempère immédiatement et va enfiler un pull et un pantalon. Il est soulagé de pouvoir se couvrir, cette situation l'excite un tantinet, savoir que l'amie de sa chérie connait leur secret l'émoustille maintenant et il sait ce que cela veut dire niveau réaction physique. Il ne veut pas mettre en colère sa tendre et aimée. Il retourne au salon, apportant avec lui un plateau sur lequel, il avait disposé deux tasses de tisanes, le sucre et, comme il en a l'habitude, un petit vase et deux fleurs. En arrivant, il vit le regard de Lina se porter sur son bas ventre et cru deviner une petite déception qu'il se soit couvert. Je crois qu'elle est conquise, pensa-t-il.

-Et voilà votre tisane mesdames, dit-il en posant le plateau sur la table basse. Il sentit, soudain, une goutte couler le long de sa cuisse...

-Merci chéri, je vais nous servir, laisses nous entre femmes, je pense qu'il y quelques affaires à mettre en ordres dans la chambre. Il sait que lorsque Lucie lui dit cela, c'est qu'il doit préparer les accessoires dont elle aura besoin pour leurs jeux amoureux, il est ravi d'avance , la tenue sexy d'infirmière est sa préférée.

Le mari parti, Lina demande à Lucie depuis combien de son homme est aussi docile, elle se souvient que quelques mois plus tôt, ils avaient eu une dispute lors d'une soirée chez des amis communs, car il avait sous entendu qu'il s'occuperait bien de la petite boulangère. Il n'a jamais trompé sa femme, mais ne peut s'empêcher de regarder toutes les autres, ce qui l'agace et attriste profondément. Sur quoi elle répond à son amie que c'est assez récent, mais qu'en 2 mois il a tellement changé que c'est un vrai bonheur.

Son amie :"En 2 mois ?! mais alors il faut absolument que j'encage le mien !!"

La KH lui dit alors : « Tu n'imagines pas à quel point il va devenir doué pour les cunnis ton mari ». Et elles partent alors dans un grand fou rire.

*****

Vincent se dirige vers la chambre tout excité de savoir qu'il sera libéré ce soir. Aucune éjaculation depuis 10 jours, son sexe est déjà gonflé, de ce que la cage lui permet, et coule de joie mais cette fois il est ravi de cette réaction. Une fois dans la chambre, il sort la petite tenue d'infirmière qu'il sait être la préférée de sa femme. Il prépare également un petit flacon d'huile de massage, pour masser sa bien aimée afin de l'apaiser de sa journée. Il est tout excité à l'idée de faire un cunni dont il a le secret à sa chérie. Il sait qu'elle fond à chaque fois et lui adore la boire. Tout en pensant à ce qu'il va faire à sa douce, il sort du tiroir un gode qu’elle aime utiliser sur lui lors de ses libérations. Elle connait bien le corps des hommes et l'effet que produit un bon titillement de la prostate. Enfin, il disperse quelques pétales de roses de-ci de-là autour et sur le lit et allume quelques petites bougies parfumées à la vanille, la fragrance préférée de sa KH adorée ... il rejoint ensuite les femmes qu'il entend rire ....

-Je vais rentrer chez moi, dit Lina, Paul est absent, je vais pourvoir regarder tranquillement le blog de Sylvia. Sur ce elle prend congé.

*****

- Mmmh ça sent bon la vanille, je vais prendre une douche chéri, rejoins-moi dans 5 minutes.

Le mari tout émoustillé, patiente un peu et va dans la salle de bain, la nudité de son épouse lui fait toujours le même effet, sa cage lui semble étroite, il entre dans la douche et commence à masser les épaules de Lucie, puis elle se retourne vers lui, il lui masse doucement les seins, l'embrasse, attrape un drap de bain chaud sur le sèche serviettes et le donne à sa reine. Elle va dans la chambre termine de se sécher, s'allonge sur le lit encore entourée de la serviette, Vincent la rejoint l'embrasse tendrement, prend le flacon d'huile parfumée et commence à la masser tout en douceur. Il prend son temps et elle se détend, ensuite elle met sa guêpière blanche en satin et dentelle, avec des bas assortis, sans culotte et la blouse d'infirmière, sans oublier ses escarpins blancs. Il passe sa main sous la blouse puis se met à genou devant elle.

Sûrement l'une de ses positions, sinon sa position préférée... à genou devant sa reine, il se demande à chaque fois ce qu'un homme peut demander de plus.

- Ma tendre et douce reine, je vais t’honorer comme il se doit, lui dit-il en la gratifiant d'un grand sourire. Ses mains remontent alors le long de ses cuisses pour aller caresser les merveilleuses fesses de sa chérie, pendant qu'il s'affaire à embrasser l'intérieur des cuisses. Il remonte doucement comme cela vers le saint Graal, sa tête disparaissant petit à petit sous la blouse. Son objectif est clair, atteindre le calice en recueillir la liqueur divine et mettre en extase sa reine. Ses mains caressent les fesses de hauts en bas en allant jusqu'aux cuisses puis retournent vers l'intérieur des fesses. Sa tête remonte toujours pour enfin arriver devant la grotte de toutes les voluptés. Il contemple cette merveille de la nature qu'est le sexe de la femme, une véritable oeuvre d'art qu'il va s'empresser d'embrasser, de manger, de déguster.

Il prend son temps, sa reine aime qu'il prenne son temps. Tout d'abord, il embrasse simplement les lèvres du sexe, l'odeur commence déjà à l'enivrer. Il adore ça. Alors il glisse sa langue délicatement, sa KH chérie frémit. Elle mouille déjà, il en profite pour la goûter. Mmmmh toujours aussi délicieuse. Son bassin, commence alors à onduler. Il lèche de plus belle, sa langue est à l'intérieur du sexe, ses mains tantôt sur les cuisses, tantôt sur les fesses. Sa langue se promène maintenant sur tout le sexe, s'insérant fréquemment à l'intérieur pour mieux s'y activer et en recueillir le doux nectar. Son sexe à lui est gonflé à bloc, comme toujours dès qu'il donne du plaisir à sa femme. Il la mange encore, encore, et se dirige vers le bouton magique, le clitoris qu'il va se faire un malin plaisir à exciter... Sa reine commence déjà à trembler et gémir de plaisir ...

Elle gémit doucement, elle met ses mains sur sa tête, ce qui le motive encore plus, il aime se sentir dépendant d’elle et lui donner du plaisir, il suçote si bien le clito qu'elle ne résiste pas longtemps et jouis dans sa bouche, ce qui le fait couler à nouveau, il se relève et l'embrasse car elle adore ça et aime bien sentir son goût sur les lèvres et la langue de son encagé.

 -Merci chéri, tu t'améliores de jour en jour.

-J'ai changé d'avis pour ta libération, on verra demain matin si tu fais aussi bien. Je suis fatiguée.

Il lui sourit, l'embrasse tendrement, et lui souhaite une bonne nuit ... il coule de plaisir, en récupère un peu sur ses doigts qu'il porte à ses lèvres, il est heureux ... il a bu le nectar de sa reine qu'il aime tant ... sa libération future n'en sera que plus puissante.

2.

Le matin, il se réveille toujours en premier. Il regarde sa chérie qui dort encore à poings fermés. Elle est belle, il pourrait rester des heures à la contempler ainsi. Il est heureux avec elle et il sait que c'est réciproque. Il s'approche doucement de son visage et lui dépose un tendre baiser d'abord sur le font, puis un autre sur la bouche, puis à l'oreille il lui susure "Je t'aime ma Lucie chérie". Puis il se glisse lentement sous les draps et s'en va lui prodiguer un lent et généreux cunni dont il a le secret pour réveiller sa reine dans les meilleures conditions. Sa langue connait chaque partie de son anatomie et sait jouer avec chacune des zones du sexe de sa femme. Après un temps qu'il ne saurait mesurer tellement cela passe vite dans ces moments là, il sent son corps frissonner et entend un long gémissement de plaisir. Son visage à lui est totalement inondé.

-Le meilleur des réveils, lui lance-t-elle alors qu'elle a posé ses mains sur sa tête à travers les draps. En son fort intérieur, il espère qu'à la prochaine séance il aura droit à un face sitting, la position des reines.

Elle lui proposa ensuite d’aller ensemble sous la douche, elle lui fait habituellement confiance, mais reste prudente, il a pris tellement de plaisir à en lui donner, qu’il pourrait bien se laisser aller à jouer seul avec son oiseau.

Il entra le premier sous la douche pour se passer un peu d’eau froide, c’est vivifiant et le seul moyen pour rétrécir son sexe gonflé. Elle arriva à son tour avec la clé.

-Chéri, c’est le moment de la libération, tu sais que je n’aime que tu restes enfermé trop longtemps, mais tu dois me promettre d’être sage.

Sur ce il promis et il sait que pour rien au monde il ne la décevrait. Il a bien tenu ses 10 derniers jours en étant encagé que le soir et le week-end. Et comme chaque matin, elle met la clé dans le cadenas, l’ouvre, l’enlève, retire doucement la cage et la pose sur l’étagère. Elle entre ensuite dans la douche avec lui, prend son visage entre ses mains et l’embrasse fougueusement, il est très surpris habituellement ils prennent leur douche rapidement, mais ce matin elle a envie de lui faire une surprise.

Elle commence à lui caresser le torse tout en lui déposant de doux baisers et elle s’attarde sur son téton gauche, elle passe sa langue tout autour, le suçote et l’aspire, elle prend l’autre téton entre ses doigts et le pince doucement, il ne lui en faut pas plus pour avoir une belle érection. Elle continue de déposer des baisers sur son ventre cette fois et sa main glisse lentement vers sa verge tendue comme un porte drapeau.

-Monsieur est au garde à vous, plaisante-t-elle, elle se frotte contre lui avant de continuer ses caresses, elle commence à le masturber lentement avec une main, puis les deux en alternance, du gland jusqu’à la base, il a la sensation de la pénétrer indéfiniment, il gémit de plaisir. Elle prend ses testicules dans sa main et le masse, puis elle se penche pour lui embrasser le gland, sa langue tourne autour, puis elle se redresse et l’ enserre à nouveau son sexe dans sa main et entame un lent va et vient avant d’accélérer, il voudrait que ça ne s’arrête pas tellement c’est bon de sentir la main de sa chérie lui faire autant de bien, il aimerait bien aussi lui prodiguer quelques caresses sur ses seins, ah ses petits seins qu’il les adore, plus que ça même, mais il sait à quel point elle aime gérer seule et donner du plaisir, avec cette pensée mêlée aux caresses son sexe se met à vibrer violemment et il jouit intensément. Il remercie sa reine et lui promet une nouvelle fois de rester sage jusqu’au soir.

Il se lave rapidement et lui dit « je vais te faire ton petit déjeuner pendant que tu te prépares, ah et avant que j’oublie, tu te souviens que tu as pris rendez-vous chez ton médecin ? »

Sur quoi elle acquiesce, puis se prépare et rejoint son homme pour le petit déjeuner.

-Si seulement mon collègue ne s’était pas cassé le bras, cela m’aurait évité de partir en déplacement et de te laisser seule plusieurs jours, je t’appellerai ce soir, passes une bonne journée chérie, au fait je n’ai pas oublié ma cage, lui dit-il avant de quitter la maison.

Elle n’aimait pas rester seule à la maison, cela l’angoissait, elle ressentait un vide immense.

Elle prit son sac et son manteau et partit à son rendez-vous médical.

 

2.L’auscultation

-Le médecin va vous recevoir, annonça la secrétaire.

Le médecin traitant de notre KH était une femme, car pour elle, tous les postes importants et de responsabilités de notre société devaient être tenu par des femmes.

- Bonjour Madame F. que vous arrive-t-il ?

- Bonjour docteur, dit-elle tout en s'asseyant, je ne sais pas, je ne me sens pas bien, je n'ai plus de nerfs, et le moral n'est pas au top...

- Ah des ennuis en ce moment ?

- Non, du moins rien qui n'éveille mes soupçons

- Très bien, je vais vous ausculter. Allez vous mettre en sous-vêtements de l'autre côté de la pièce, je vous rejoins.

Le médecin, lui prit la tension, écouta son coeur, vérifia ses pupilles, testa ses réactions musculaires... puis lui dit : "Je ne vois rien d'anormal, votre tension est bonne, pas de palpitations, je vais quand même vous prescrire une petite analyse sanguine, histoire d'être sûre".

De retour à son bureau, le médecin commence à préparer son ordonnance pendant que notre KH se rhabille.

- Et niveau amours, sexualités, ça va en ce moment ?" demande-t-elle soudainement.

- Ben, c'est pas évident, mon encagé ... hem, mon homme part en déplacement et ..."

- Encagé ? coupe le médecin ... vous êtes une Keyholder ?

Notre KH un brin déstabilisée prépare une réponse quand elle voit son médecin déboutonner le haut de son chemisier pour laisser apparaître une belle chaîne et une jolie petite clé.

- Je n'avais pas fait de lien étant donné que vous n'avez pas de clé sur vous.

Notre KH reprenant ses esprits : "Oui, en fait je n’ose pas la porter".

- Une KH, même célibataire, devrait toujours porter une clé autour de son cou, c'est un symbole de reconnaissance et de ralliement, n'en ayez pas honte, dit-elle en souriant. Donc, votre encagé n'est pas là ? Je vais, donc annuler l'analyse de sang et vous prescrire de la jouissance par masturbation. Le plaisir d'une femme est vital, donc même lorsque votre encagé est absent, vous devez prendre du plaisir. Je conseille à une femme de se masturber au moins une fois par jour. Vous savez donc ce qu'il vous reste à faire", elle souriait.

- Merci docteur, j'y vais de ce pas !

- Et n'oubliez pas, la clé toujours sur vous et ma petite devise que je me plais à répéter: "L'orgasme, parceque nous le valons bien"…

 

3. Flashback

-Mon médecin, KH, alors ça, je ne l’aurais jamais imaginé, pensa Lucie une fois rentrée, elle revoyait le docteur déboutonner son chemisier, cela la troubla, elle senti une douce chaleur dans son bas ventre, elle n’est pas attirée par les femmes, mais cette clé juste entre les seins…son mari en serait dingue si elle l’a portait ainsi, depuis le temps qu’il lui disait de la garder sur elle, cette pensée l’émoustilla encore plus, elle alla dans sa chambre puis suivit les recommandations médicales, elle se caressa doucement et longuement mais ne chercha pas à jouir, elle voulait resté en état d’excitation.

- Quelle chance j’ai de travailler chez moi, je peux faire des pauses quand je veux. Je vais me mettre au travail, je ne suis pas créatrice pour rien, je vais me faire un collier et le pendentif sera …la clé. Dis Lucie tout haut.

Elle sort le matériel nécessaire à la réalisation du bijou et se met à l’ouvrage, tout en pensant à sa 1ère rencontre avec Vincent 1 an plus tôt chez des amis, il était là avec Eve sa ravissante petite amie de 15 ans sa cadette.

Alors qu’elle était dans le jardin pour fumer une cigarette lorsqu’il l’a rejoint :

-Béa m’a dit que vous créez de ravissants bijoux entre autre, c’est bientôt l’anniversaire d’Eve, est-ce que je pourrais vous passer une commande ?

-Bien sûr, lui répondit Lucie, venez quand vous voulez choisir un modèle et je le réaliserai.

-Un collier ce sera parfait, faites comme il vous plaira, lui dit Vincent, je passerai en milieu de semaine, aurez-vous assez de temps ?

-Oui, sans problème. Elle lui donna sa carte.

Quelques jours plus tard il se présenta pour venir chercher le bijou, elle le fit entrer dans son atelier, il lui demanda combien il lui devait et paya.

-Il est superbe, dit-il, les cristaux de Swarovsky sur ce fil mauve et le pendentif trèfle lui donne un style très chic et sobre à la fois. Son regard se posa sur un tableau au pastel représentant une clé.

-Béa avait raison, vous avez du talent, chuchota-t-il.

-Vous n’avez pas l’air trop bien, lui dit-elle

-En fait Eve m’a quitté pour retourner avec son ex …

-Je vous rembourse le collier s’empressa-t-elle de dire, je le vendrais sans problème

-J’ai une meilleure idée, lui dit-il, je vous l’offre, vous les créez et pourtant vous n’en portez pas, il sera du plus bel effet sur vous et il vous portera chance. Sur quoi il lui passa autour du coup, elle frissonna. Il se recula et l’admira.

-Vous êtes ravissante, puis-je vous inviter à dîner samedi soir, j’ai réservé une table chez Edouardo, ce serait dommage de ne pas y aller, surtout qu’il faut réserver plusieurs mois à l’avance.

Elle accepta car la dernière fois qu’elle y était allée c’était il y a 3 ans, pour fêter entre filles les 40ans de son amie Lina.

*****

Le samedi suivant, elle passa une partie de l’après midi à se préparer, elle prit un bain pour se détendre pendant lequel elle se laissa à aller à quelques caresses intimes. Ensuite elle se mis de la crème parfumée à la vanille, se vernis les ongles pour les assortir à ses dessous, un ensemble guépard rose, elle l’avait trouvé très original dans la petite boutique qu’elle fréquentait souvent, puis elle mit sa petite robe évasée noire et un châle mauve parfaitement assorti au collier que Vincent lui avait offert.

Il arriva à 19h30.

-Madame, permettez-moi de vous dire que vous êtes charmante.

La soirée se passa dans la bonne humeur, il parlèrent de leurs passions, leurs rêvent, il se trouvèrent beaucoup d’affinités. Lucie était charmée, en plus d’être agréable à regarder et à entendre, Vincent était très galant. Son côté réservé ne laissait pas indifférent son chevalier servant, qui d’ailleurs ne semblait indifférent à aucune femmes, mais cela ne la perturba pas sur l’instant. Il était très attentif à ce qu’elle lui disait et son regard glissait souvent vers son décolleté. Elle se sentait presque gênée, heureusement qu’elle savait mettre en valeur ce qu’elle aimait le plus chez elle. Il la raccompagna et avant de la quitter lui déposa un doux baisé sur les lèvres puis lui dit qu’il souhaitait la revoir.

Une grande complicité passionnée s’installa entre eux. Six mois plus tard il se marièrent, un peu rapidement aux yeux de leur entourage, mais leur amour était évident, ils s’accordaient sur tout et cherchaient mutuellement à se faire plaisir.

Mais un jour chez des amis, une plaisanterie mal placée mit Lucie en colère, elle n’était pas jalouse, mais là il fallait qu’il arrête de regarder les autres femmes ou de faire des remarques déplacées, la petite boulangère et voyons pourquoi pas la fleuriste et la poissonnière, c’est son seul défaut, mais elle réalisa qu’elle ne le supportait plus.

*****

Un mois plus tard, il lui dit qu’il avait quelque chose à lui demander, il s’agenouilla devant elle, un coffret entre les mains et lui dit « Chérie, veux-tu m’encager ? ». Il lui donna la boite qu’elle ouvrit et elle découvrit un objet métallique d’une forme bizarre , un cadenas et 3 clés.

- Cette cage de chasteté est un nouvel engagement envers toi, je te promets de ne plus regarder les autres femmes, parce que cela t’affectes et je ne veux pas te peiner, je t’aimes trop pour cela, ne me donnes pas ta réponse tout de suite .

Elle était interloquée, quelle drôle d’idée de devenir chaste par amour pour elle, elle veut encore faire l’amour, il le fait si bien, elle aime sa douceur et ses gestes tendres qui la font fondre à chaque fois.

Il lui donna également un paquet cadeau dans lequel elle découvrit le guide pratique de la cage de chasteté de Sylvia Labiche. Il la rassura en lui disant que cela faisait 15 jours qu’il portait la cage régulièrement à son insu et qu’il l’a supportait très bien.

Elle passa quelques jours à lire le guide et à fréquenter un forum spécialisé dans la chasteté non SM, elle prenait souvent la cage dans ses mains, elle faisait connaissance avec et trouva finalement que son petit mari avait eu là une excellente idée.

Un soir après le dîner, alors qu’il sortait de la douche, elle apporta dans la chambre un plateau avec 2 coupes de Clairette de Die, la cage et le cadenas posés à côté et dit à son mari d’enlever la serviette qu’il avait autour de la taille, elle s’agenouilla devant lui, mis la cage en place sur son sexe, inséra le cadenas, leva les yeux vers lui en disant « Oui je le veux » et clic ferma le cadenas, ensuite elle embrassa et caressa le sexe encagé de son homme qui gonfla instantanément, ce qui l’excita énormément et lui aussi. Elle lui précisa que c’est elle qui décidait et donc qu’il porterait la cage uniquement la nuit et le week-end pour commencer, mais avec obligation d’être sage et d’éviter de se masturber comme il aimait le faire. Pas tant que ça la dérange, au contraire elle aime savoir qu’il prend du plaisir en pensant à elle, mais elle voulait qu’il puisse se contrôler afin que les libérations soient des moments exceptionnels. Elle savait qu’elle pouvait lui faire confiance. Sur quoi ils trinquèrent à leur nouvelle union.

Chaque soir il lui faisait un cunni, elle le dirigeait si bien qu’il se perfectionna rapidement, lui qui n’était pas très friand au départ est devenu un véritable artiste de l’art fl’oral comme elle lui disait, il prenait tellement de plaisir à lui en donner. Puis il s’endormait contre elle, la prenant dans ses bras, son sexe encagé et gonflé de plaisir contre ses fesses. Ils faisaient l’amour 2 fois par semaine et elle lui remettait la cage tout de suite après.

Au bout d’un mois, elle décida qu’il devrait porter une ZZ de Red Chili, ils prirent les mesurent nécessaires puis elle contacta Aken pour plus de précisions. La cage arriva rapidement. Ils étaient ravis et lorsque qu’il la portait le week-end c’était beaucoup plus confortable et agréable un vrai bijou, que Lucie ne pouvait s’empêcher d’admirer. Régulièrement elle lui demandait de s’approcher d’elle afin qu’elle puisse caresser l’oiseau encagé ce qui faisait rapidement de l’effet à son homme, puis elle l’ignorait pendant 1 heure ou 2 et recommençait, il adorait ce jeu qu’avec instauré sa KH adorée, cela maintenait ses sens en alerte.

En deux mois Vincent était devenu un mari exceptionnel, il n’avait d’yeux que pour elle, était docile, la servait et l’appelait "Sa Reine", elle adorait ça. Et il l’a complimentait sur son rôle de KH, c’est comme il l’avait imaginé, douce et ferme à la fois, encore plus imaginative et joueuse qu’auparavant. En un mot : épanouie.

Que c’était agréable de repenser à tout cela. Elle avait terminé son collier, elle avait inséré la clé, sur un fil pourpre, mit une améthyste, sa pierre préférée et quelques perles grises, elle lui fera la surprise de la découverte lorsqu’il rentrera.

Elle le mit autour de son cou, la clé tombait pile entre ses deux seins. Elle pensa à son chéri et cela lui provoqua de nouveau l’envie de se caresser, elle se dévêtit et commença à se masturber, elle passait des doigts autour des lèvres, titillait son clito avec son pouce, puis inséra un doigt, puis deux et fit des va et vient, c’était agréable de se caresser comme cela, c’est vrai qu’elle ne le faisait pas assez régulièrement, son homme s’occupait si bien d’elle, mais la clé entre ses seins l’excitait énormément, elle jouit doucement.

Le soir après avoir mit sa cage et envoyer une photo à sa reine, Vincent lui téléphona, elle lui raconta son rdv chez le médecin, il était ravi de la prescription et lui dit qu’il ne manquerait pas de lui donner envie de se caresser plus souvent, car il adorait savoir sa femme prendre du plaisir, et rien que d’y penser son oiseau commença à gonfler dans la cage. Il raccrocha et ils continuèrent à communiquer par sms, elle lui envoya une photo où elle portait une jolie nuisette rose et des bas. Cela l’excita beaucoup…

 

 

Texte de © Vanyfraiz et Encaj’M  avril 2015.

 

 

 

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