Pour ce début d'été et de vacances, quoi de mieux que d'agrémenter sa PAL (pile à lire) d'une lecture érotique?

Je lis beaucoup, mais pas tant que ça des livres de cul, la preuve c'est que cela fait un bon moment que je n'ai pas fait de critique du genre.

 

Sur twitter je suis abonnée à quelques écrivains érotiques, dont Jules Fontaine qui est l'auteur du roman «Les vices de Camille», édité par Média 1000 dans la collection : Les nouveaux interdits.

La librairie érotique La Musardine, l'a placé en 1ère page de son site.

J'ai retwitter des publications de l'auteur. Il m'a remercié et m'a dit que je pouvait faire une chronique si je le souhaitais, ce qui trottait dans ma tête car je venais tout juste de  commander la version numérique sur amazon.

Il m'arrive régulièrement d'acheter des livres en version numérique, car j'aime aussi bien lire sur ma tablette que d'avoir un livre papier entre mes mains.

 

 

Camille est une jeune de banlieue qui n'a pas froid aux yeux et ailleurs non plus.

Cette jeune femme experte en relation humaine du cul a fait ses apprentissages entre  les caves de la cité et le lit de sa meilleure amie.

Suite à une tentative d'agression de son employeur, elle quitte son boulot avec fracas.

Bien que tourmentée, la chance lui souri grâce aux relations qu'elle entretient avec un couple de boulangers, cela l'amène à trouver un nouvel emploi en tant qu'employée de maison chez Alphonse, un riche et veuf notaire.

 

Extrait

Camille et Alphonse vont vite se comprendre et trouver un équilibre...très coquin.

Elle rencontre Nathalie, une amie intime de son employeur et propriétaire d'un sexshop, avec qui elle va entamer une relation particulière et faire de nouvelles découvertes.

Elle s'éloigne petit à petit de Léa, son amie et amante de toujours, et de la bande de la cité. Sauf de Liem, qu'elle a sorti des griffes de Léa.

 

 

Ses passions sexuelles et intimes "ami(e)s-amant(e)s", sont sans aucun doute proches de l'amour.

 

 

Les scènes que nous décrit Jules Fontaine, ne laissent pas indifférents, sa bouillonne dans le bas ventre.

Pour son premier roman, l'histoire de la petite banlieusarde qui devient la muse d'un notable, pourrait faire penser à une énième histoire d'amour du genre, mais l'érotisme exacerbé est décrit de manière tendre et crue parfois et ce, sans aucune vulgarité. Le mélange des deux est parfaitement maîtrisé.

On s'attache aux personnages et on envie un peu leur liberté.

 

*****

 

 

Bonjour Jules , 

Je ne te caches pas qu'au travers de tes publications sur Twitter, tu me sembles être une personne sensible et attachante.

Cela a suffit à me décider à commander ton livre. Le ressenti est souvent inexplicable.

Je suis ravie de ma lecture.

J'aimerais, et mes lecteurs sans aucun doute aussi, en savoir un peu plus sur toi, ton parcours en tant qu'auteur, au lieu d'une interview classique questions-réponses, je préfères te laisser carte blanche sur ce que tu as envie de dévoiler.

Bien à toi.

 

Carte blanche à Jule Fontaine

 

Écrire, j’ai toujours aimé. Jusqu’à en faire mon métier pendant de longues années. Lire aussi bien sûr. Notamment de la littérature érotique. J’ai été un gros lecteur d’Apollinaire et de ses 11 000 verges, d’Anaïs Nin et de Henry Miller… Les grands classiques. Sans oublier Esparbec bien sûr, le maître contemporain incontesté selon moi de l’écriture pornographique.

Côté professionnel, j’ai longtemps été journaliste, éditeur… Mais je pratiquais une écriture très contrainte en fait. Je produisais des articles sur commande. Et puis un jour, à l’occasion du premier confinement, il y a eu un déclic. Et si moi aussi je me lançais dans une écriture vraiment personnelle ? D’où mes premiers textes érotiques que j’ai fait connaître via les réseaux sociaux, Twitter principalement. Les réactions étant plutôt positives - merci à celles et ceux qui m’ont suivi depuis le début ! - de fil en aiguille, je me suis aventuré à proposer un texte à Christophe Siébert, directeur de la collection Les Nouveaux Interdits chez La Musardine.

Sa réponse m’a à la fois déçu et ravi. En gros, il me disait qu’il y avait deux romans dans mon histoire. La plus développée n’avait selon lui aucun intérêt. C’était trop « cartoonesque » et peu crédible. Par contre, la première partie avait retenu son attention. « Tu as là un cadre de départ et des personnages qui valent le coup d’être développés. Si tu écoutes ce qu’ils ont à te dire, tu tiens un possible bon roman ».

Alors j’ai respiré un grand coup et je me suis lancé. Un peu flippé au début bien sûr, - dans quoi donc est ce que je m’embarquais ? - puisque Christophe m’invitait à laisser tomber les béquilles de l’intrigue au profit des situations vécues par mes personnages. C’était très nouveau pour moi. Et puis, je me suis senti de plus en plus rassuré au fur et à mesure que mes personnages prenaient de l’épaisseur et que je les écoutais se raconter.

Beaucoup sont apparus dans le fil du récit, d’autres étaient déjà là mais ils ont pris de l’importance. Tous étaient reliés par ce parcours de libération vécu par Camille dont la philosophie pourrait se résumer par « tant que tout le monde éprouve du plaisir et qu’on ne se fait pas de mal, pourquoi pas ? ».

Au gré de ses rencontres, elle va découvrir et pratiquer des formes de sexualité, certes assez « hors normes », mais qui au final, vont lui permettre à la fois de se révéler et de s’affirmer en tant que femme, et de s’extraire d’une situation initiale plutôt merdique.

Au final, j’ai adoré ce temps d’écriture qui m’a occupé tous les jours pendant de longs mois. Sans oublier tout le travail de relecture et de corrections que nous avons fait avec Christophe. Je grognais parfois quand il me suggérait une coupe, où la réécriture d’un passage. Mais je rigolais aussi beaucoup en lisant ses notes et ses observations pleines d’humour. Au final, j’espère que mes lectrices et mes lecteurs auront autant de plaisir à lire Les vices de Camille que j’en ai eu à l’écrire.

 

Jules sur les Réseaux Sociaux

Twitter : @jul_fontaine
FaceBook : Jules Fontaine
Instagram : julesfontaine487
 
 
 
 
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